Аннотация:
«J'y appelle Matrimoine ce qui dans un menage releve normalement de la femme, comme ce qui de nos jours tend a passer de part de lion en part de lionne «Le propos du «Matrimoine «n—est pas en effet de savoir comment un couple se fait ou se defait (sujets classiques pour drame ou melo), mais comment il. Pour des motifs differents de ceux qui l—ont amene au mariage et qui le font passer insensiblement de la nouveaute a l—habitude, du desir a la satiete, du risque aux charges, du choix au devoir, du hasard a la fatalite. Malgre ou chacun de nous n—est. Malgre ces mille problemes d—accord mutuel, d—argent, de lit, d—autorite, d—education. Malgre l—enlisement dans le ronron, l—ennui, la betise, l—empietement familial. Abel Bretaudeau, petit avocat de province et sa femme Mariette, fille des bonnetiers Guimarch, ce sont M. et Mme Tout-le-Monde. Mais la lucidite d—Abel tour a tour aigre, tendre, feroce, passionnee, montre assez que l—auteur — s—il n—est nullement acteur — se tient tout pres de son personnage et partage avec lui l—experience de ses echecs. Si Herve Bazin est vraiment, comme on l—a dit, un «specialiste des difficultes de la famille «, «Le Matrimoine «complete une uvre dont les moyens restent par ailleurs ceux qui, de «Vipere au poing «a «Au nom du fils «, lui ont valu le plus constant des succes.